Les bases du bouddhisme theravada pour mieux comprendre la Thaïlande

Bases du bouddhisme theravada pour mieux comprendre la Thaïlande

Pour comprendre Bien comprendre la Thaïlande, il est utile de connaitre les bases du bouddhisme theravada. Parlons-en.

 

La perception de la vie et du monde d’après le bouddhisme est évidente: Bouddha n’était pas un dieu mais un être humain à part entière, comme vous et moi. Comme nous tous, il avait ses moments de souffrance. Tout au long de sa vie, il n’a eu de cesse de répéter : « Je n’ai enseigné qu’une chose : la souffrance et la transformation de la souffrance.»

Lorsque l’on reconnaît notre propre souffrance, disait-il, le Bouddha, (c’est à dire le Bouddha en nous-mêmes) la regardera, en découvrira les causes et prescrira un moyen d’action pour la transformer en paix, joie et libération. La souffrance est le principal moyen dont le Bouddha s’est servi pour se libérer, et c’est aussi le moyen par lequel nous pouvons nous libérer et donner du sens à la vie.

 

Bouddha signifie Éveillé.

 

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Le Bouddha historique a vécu au Vème siècle avant l’ère chrétienne. Prince héritier d’un petit royaume indien, marié, père d’un enfant, il se détourne de cette vie mondaine pour devenir moine itinérant. Après une extrême pratique méditative, il atteint l’Éveil et décide de se consacrer à l’enseignement de la vérité libératrice qu’il a découverte, ce qu’il fait jusqu’à sa mort, à 84 ans. Son enseignement a été transmis jusqu’à nos jours, par des lignées de disciples qui en ont réalisé le sens.

Compassion et sagesse, Sagesse et compassion, voici le leitmotiv qui revient dans la plupart des écrits bouddhiques. C’est cette véritable dimension de la voie spirituelle que transmit le Bouddha historique, il y a plus de vingt-cinq siècles.

La plupart des écoles et des courants présents dans le bouddhisme, sont le reflet de l’enseignement du Bouddha, « adaptés à la mentalité et à la situation de chacun ».

 

Il existe trois grandes écoles, communément appelées « Véhicules »

 

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  • La voie des Anciens ou Théravada est l’école, ou petit véhicule, pratiquée en Thaïlande et en Asie du Sud Est ». Elle met principalement l’accent sur la conduite éthique, en privilégiant la vie monastique et la méditation. Son objectif est d’atteindre la libération, le nirvana. Cette tradition est largement répandue en Asie du Sud-est, en Thaïlande, Birmanie, Cambodge, Laos, Vietnam, et Sri Lanka.
  • Le grand Véhicule ou Mahayana intègre le Théravada en insistant sur la motivation altruiste, l’esprit d’amour et de compassion envers autrui. C’est la voie du Bodhisattva, celui qui développe sa pratique spirituelle pour le bien et le salut de tous les êtres. Les enseignements du grand véhicule furent transmis depuis l’Inde, jusqu’en Chine, en Corée, au Japon, au Vietnam et au Tibet, et plus récemment, en Europe, et aux États-Unis.
  • Le Véhicule tantrique ou Vajrayana est la voie ésotérique du bouddhisme. Il s’appuie quant à lui sur le Mahayana et utilise de très nombreux exercices spirituels. Il s’est principalement développé en Inde, au Tibet et au Japon. Au Tibet même, existent quatre écoles, dont les styles diffèrent, mais dont la doctrine reste sensiblement la même: bénéficier du stricte nécessaire, se consacrer à l’essentiel, pour un nouveau départ avec soi-même.

Commencez par changer en vous, ce que vous voulez changer autour de vous. Vous devez être le changement que vous voulez voir dans ce monde « Gandhi. »

 

Les 4 nobles vérités

 

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1 La vérité de la souffrance.

 

La vie en ce monde est affectée par une profonde insatisfaction, par la souffrance physique et morale, par la peur des circonstances indésirables, par l’incapacité à obtenir le bonheur durable qu’on ambitionne. C’est le constat de la condition qui touche, peu ou prou, chaque être humain.

 

2 La vérité de l’origine de la souffrance.

 

Cette non satisfaction fondamentale se nourrie de la vision imparfaite que l’on a de soi-même et du monde qui nous entoure:

  • les attachements que l’on crée pour ce qui est changeant par nature;
  • la lutte agressive que l’on mène contre ce qui nous dérange;
  • L’importance démesurée que l’on accorde à soi-même;
  • La jalousie, l’envie, et toutes ces attitudes nous retiennent dans une situation douloureuse, ou qui semble sans issue.

 

3 La vérité de la cessation de la souffrance.

 

Mais s’il existe une possibilité de dissiper ces souffrances, d’en détruire les causes et de s’en libérer, surgit alors un état de lucidité, de paix et de plénitude parfaites (et non pas le néant comme on le croit parfois en Occident). Cette nature libre de toute souffrance est présente en chacun de nous, homme ou femme; il est dit qu’ils possèdent, à l’égal de tous les êtres, la « nature de Bouddha ».

 

4 La vérité du chemin de la cessation de la souffrance.

 

C’est la voie du milieu, à l’écart de tous les comportements excessifs, qui permet de trouver la liberté intérieure.

Elle comporte un très large éventail de conseils et de pratiques qui s’inscrivent tous dans la triade fondamentale de l’éthique, de la méditation et de la sagesse. Dans cette voie, l’être humain est constamment renvoyé à sa propre responsabilité, à partir de la connaissance des principes enseignés par le Bouddha. L’éthique est étrangère à des notions d’interdits ou de commandements et elle doit être considérée à la lumière de la sagesse qui accompagne le développement spirituel. A cette conduite éthique s’ajoutent les pratiques de méditation, le cœur de la tradition bouddhique. Celles-ci visent à transformer l’homme en éclairant et pacifiant son esprit, en éliminant peu à peu ses tendances négatives. Ceci amène un équilibre et un bonheur subtil, qui atténuent tout naturellement la convoitise, la haine et l’égoïsme et développent la sagesse lucide et la compassion.

Les pratiques méditatives (qui n’est rien d’autre que l’entraînement physique, mental et spirituel, constituent très probablement un apport précieux et original à l’Occident, même non-bouddhique. Ce système de pensée est indépendant de tout dogmatisme, les enseignements étant comparés, selon une métaphore bien connue, à une barque permettant de passer d’une rive à l’autre, de la confusion à la lucidité supérieure. C’est ce qui donne au bouddhisme une dimension d’ouverture et de tolérance, et contribue à développer une attitude respectueuse à l’égard des autres traditions religieuses.

 

La roue de la loi, symbole du bouddhisme

 

la roue de la Loi, symbole du bouddhisme theravada

la roue de la Loi, symbole du bouddhisme theravada

 

Les 8 conduites sont représentées par la roue de la Loi, symbole du bouddhisme. Ces 8 conduites ne sont pas suivies successivement mais simultanément par le disciple. Elles se divisent en 3 parties (sagesse, éthique et méditation) et forment «le triple», une autre expression de la voie bouddhique (ces diverses expressions sont notamment là pour aider à ne pas voir les choses de façon trop rigide ou structurée, et pour donner divers éclairages sur une pratique qui se doit essentiellement d’être une pratique «intégrée»). Il ne faut pas limiter l’acception de « juste » au sens d’équitable, mais au sens de précis, de mesuré et n’engendrant pas d’effets négatifs. Juste, c’est aussi « nécessaire et suffisant », efficace. Juste, c’est encore « ni trop, ni trop peu » où on retrouve le juste milieu, c’est-à-dire la voie du milieu.

 

«Prajnâ» : la sagesse, la connaissance.

 

La compréhension juste : Il s’agit de la compréhension ou vision juste, dans toutes leurs implications des quatre nobles vérités.

La pensée juste : ou émotion juste, dénuée de haine, d’avidité et d’ignorance.

 

«Shîla» : l’éthique, la moralité, la discipline

 

La parole juste : ne pas mentir, ne pas semer la discorde par ses paroles, ne pas parler abusivement, ne pas bavarder oisivement.

L’action juste : respect des 5 préceptes.

  1. S’abstenir de tuer et de nuire à toute créature, y compris les animaux, insectes…
  2. S’abstenir de voler et de prendre ce qui n’est pas donné. Respecter la propriété d’autrui
  3. S’abstenir de comportements sexuels nuisibles et de tromperie
  4. S’abstenir de critiques, mensonges, commérages, paroles futiles. Ne prononcer que des paroles vraies, utiles, bienveillantes et agréables à entendre
  5. S’abstenir de consommer de l’alcool et des stupéfiants qui peuvent entraîner une perte de vigilance et causer du tort. La vigilance s’acquiert par la méditation.

Les moyens d’existence justes : De tous temps, le bouddhisme s’est illustré dans une longue tradition non violente, proscrivant toute activité commerciale reposant sur l’asservissement ou la destruction.

 

«Samâdhi» : la méditation, la discipline mentale

 

L’effort juste : surmonter ce qui est défavorable et entreprendre ce qui est favorable. C’est l’idée d’un certain travail à accomplir sur soi pour mettre en œuvre les 7 autres voies.

L’attention juste : C’est la pleine conscience ou prise de conscience juste (des choses, de soi, de son corps, de ses émotions, de ses pensées, des autres, de la réalité.

La concentration juste : C’est l’établissement de l’être dans l’éveil et c’est la sortie de l’enchaînement des causes et des effets. Puissè-je ne jamais m’écarter du chemin octuple, et toujours cultiver les six paramitas !

Paramita : désigne dans le bouddhisme la pratique d’une vertu qui, menée vers sa perfection, permet d’accéder à l’éveil, c’est-à-dire au nirvana, ou à l’état de bodhisattva, puis de bouddha.

Le pratiquant du grand véhicule (mahayana) essaie de respecter et de développer les 6 perfections ou paramitas. Il s’agit de vertus qui permettent de développer une vie spirituelle axée sur les autres, et qui amènent à une progression certaine vers l’éveil par l’acquisition de mérite et de sagesse.

« Les 6 paramitas : La générosité, L’éthique, La patience, L’effort enthousiaste, La concentration, La sagesse ».

 

Arrêtons nous quelques instants sur quelques questions récurrentes

 

1. Le Bouddhisme est-il pessimiste ?

S’il part du fait que l’existence ordinaire ne nous satisfait pas pleinement et qu’elle est souvent douloureuse, c’est pour montrer que l’on peut y échapper et atteindre la libération et la plénitude.

2. Le Bouddhisme est-il une religion ou une philosophie ?

Tout dépend du sens des mots. S’il n’est pas une religion monothéiste comme le Judaïsme, le Christianisme ou l’Islam, il « relie » les hommes à un principe transcendant et absolu, de même qu’il « relie » les hommes entre eux. Cependant, vu sa démarche largement centrée sur la connaissance objective, on peut aussi lui donner le nom de philosophie qui signifie en grec, amour de la sagesse.

3. Le Bouddhisme est-il nihiliste, ses vues sont-elles seulement négatives ?

Le nirvana n’est pas le néant mais l’ultime vérité. Lorsque le Bouddha déclare que le moi est illusoire, c’est parce que nos vues égocentriques, sources de conflits et de douleurs, nous empêchent de percevoir la réalité et donc doivent être abandonnées. Il ne s’agit en aucun cas d’un rejet, mais d’une émancipation vers la liberté.

4. La méditation est-elle un refus de la vie ?

Absolument pas, bien au contraire, il est le moyen de découvrir toutes les apparences de notre personnalité et de nous rendre plus concentré aux interdépendances entre soi et les autres.

5. Croire au karma rend fataliste ?

En réalité, le karma désigne la loi de la causalité. On récolte ce que l’on a semé. Prendre conscience de ce fait, nous engage à plus de responsabilité et de vigilance envers nos actions quotidiennes.

6. Quelle est la différence entre les lamas et les moines ?

Lama est le titre donné à ceux qui sont désignés, du fait de leurs qualités spirituelles, pour être des enseignants. Ils peuvent être moines ou laïcs. Les moines prennent des vœux de discipline éthique, voisins de ceux des moines catholiques.

 

Le Bouddhisme nous enseigne le détachement, pas l’indifférence.

 

Si tous les êtres vivants connaissent la maladie, la souffrance, la vieillesse et la mort, il n’en demeure pas moins que certaines populations partent avec un handicap par rapport à d’autres, puisque leurs maladies, leur « sous-alimentation », causes de souffrance, auraient pu être évité.

 

« Le Bouddha a enseigné la voie du Milieu ».

 

 Ce qu’enseigne le Bouddha, c’est la voie du milieu

 

Ce qu’enseigne le Bouddha, c’est la voie du milieu:

  • apprendre à découvrir l’équilibre, l’harmonie qui nous rapproche du Dhamma. La voie du milieu consiste à éviter en toutes circonstances de se figer dans les extrêmes. Mais si la vie elle même, nous place, dés la naissance, dans des conditions extrêmes, nous aurons il est vrai beaucoup de mal à suivre cette voie.

Dans de telles conditions de détresse, personne ne peut suivre correctement cette voie, ce chemin, même si elle le désire vraiment. La loi du Kamma (Karma en sanskrit) n’explique et surtout ne justifie pas tout.

« Il faudrait être déjà bouddhiste à un stade très avancé, voir même déjà un Bouddha soit-même, pour pouvoir endurer ces souffrances avec équanimité. Même le Bouddha, puisqu’il était un être humain, devait se nourrir et se soigner, pour pouvoir continuer d’enseigner ».

Comment respecter les préceptes lorsque l’on souffre tellement que l’on n’est plus apte à réfléchir de manière sereine ? Comment être en Paix avec soi même si notre corps souffre de sous-alimentation ?

Le Bouddha a toujours dit que les hommes devaient manger à leur faim (ni trop, ni trop peu) et prendre soin de leur corps, pour pouvoir suivre correctement ses enseignements. Si la Vieillesse et la mort sont inévitables et que nous devons apprendre à les accepter « puisque rien n’est permanent », en revanche, nous ne pouvons pas accepter, qu’à notre époque des enfants ou des adultes meurt de faim ou de soif ou de maladies liées à la pauvreté alors même qu’il existe des moyens pour les éviter.

« Le Bouddhisme nous enseigne le détachement mais pas l’indifférence ». Il nous enseigne la compassion (Karuna), mais aussi l’amour universelle (metta) ».

Le Metta sutta est la plus belle preuve d’amour et d’engagement qui soit, envers soi même et envers les autres.

Souhaiter le bonheur des autres, de tous les autres y compris de ses ennemis c’est déjà magnifique, mais agir pour que les autres soient heureux, ou tout du moins moins malheureux, c’est encore mieux. On passe alors de la compassion à la compassion active.

Certains bouddhistes pensent qu’on ne doit pas agir mais se contenter de pratiquer, tant qu’on a pas atteint l’éveil. Mais cela reviendrait-il à dire que l’on doit pratiquer durant de nombreuse années, ou même toute une vie, voire de nombreuses vies, avant de pouvoir faire quelque chose pour les autres ?

« Il est vrai que si l’on est pas en paix avec soi même, on ne peut pas répandre la paix et la sérénité autour de nous. Il est vrai que certaines personnes veulent aider les autres alors même qu’elles ne savent même pas s’occuper d’elles ».

La compassion n’est pas réservée au bouddhistes ni même la compassion active. Nous devrions tous être à même d’aider et de soulager la souffrance des autres.

Être bouddhiste c’est respecter Sila (la moralité), c’est respecter au moins 5 préceptes pour soi même mais aussi pour les autres : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas mentir, ne pas s’engager dans une conduite sexuelle inappropriée, ne pas ingérer de drogue.

Le but de tout bouddhiste c’est de surmonter les 3 poisons que sont l’attachement, la haine et l’ignorance.

Le 3e poison, que le bouddhiste doit combattre, est Avidya (en pali) c’est l’ignorance, l’illusion, mais aussi l’indifférence et le repli sur soi même. Un homme qui est indifférent à la souffrance des autres ne peut en aucun cas se dire Bouddhiste. Un bouddhiste doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour respecter l’environnement, ne pas faire souffrir les autres, agir en ajoutant « l’action » à la méditation.

C’est justement grâce à cette pratique que notre action sera non violente, emprunte de compassion et d’amour. « Lorsque nous agissons nous devons être sans haine, sans colère… »

 

Les 5 préceptes bouddhistes.

 

Vous l’aurez compris, le plus important, c’est avant tout de faire de son mieux pour avoir un comportement, honnêtes, respectueux, et bienveillants, pour nous protéger de toutes sortes de problèmes, et nous sentir bien dans notre peau. Le minimum qu’on devrait essayer de toujours appliquer, ce sont les 5 préceptes bouddhistes. Avec la générosité et l’attention, ce qu’il y a de plus important, c’est d’éviter les paroles et les actions qui font souffrir, en ne se préoccupons que d’aider et de soulager. Non seulement c’est possible, mais c’est facile. Il suffit juste de s’efforcer d’en prendre la bonne habitude.

 

Voici une explication des principaux 5 préceptes

 

1er précepte, c’est de s’efforcer de ne pas tuer.

 

Il est très négatif de tuer quelqu’un, même une personne qui fait du mal, car si on le tue, c’est un humain qu’on tue, et non ses actes. Il faut même éviter de tuer les animaux, parce que ce sont aussi des êtres vivants qui souffrent quand on leur fait du mal. Si l’on respecte bien les animaux, même les petits insectes, parfois ils le sentent et sont plus gentils avec nous.

Quand on fait du mal à quelqu’un ou à un animal, c’est exactement comme si on se faisait du mal à soi même parce que tous nos actes finissent par nous retomber dessus un jour ou l’autre. Souvent, rien que les remords peuvent être très douloureux et durer longtemps, même s’ils apparaissent plus tard. Quand on aide des personnes qui ont des problèmes (même si on ne les connais pas), on se sens heureux, on es apprécié, respecté, et on accumule des mérites. Si on fais des choses que l’on n’aimerais pas qu’on nous fasse, c’est le contraire, on se fais des dettes qui nous coûteront du mal-être dans la vie présente et à venir.

 

2éme précepte : S’efforcer de ne pas voler.

 

Comme le dit si bien un proverbe français : « Bien mal acquis ne profite jamais ». On ne retire jamais d’avantages avec des choses obtenues de manière malhonnête. C’est un acte nuisible qui ne peut que porter malheur. Le proverbe qui dit : « Qui vole un œuf vole un bœuf » est très réaliste lui aussi ; c’est dans les détails que l’on peux voir si nous sommes vraiment honnête ou pas. Il est très important de s’efforcer de ne jamais prendre quelque chose qui ne nous appartient pas.

Réfléchissez bien, il n’existe aucune raison valable pour être malhonnête. Si on est honnête mais pas ceux qui nous entourent, c’est à eux de prendre l’exemple sur nous, et non l’inverse. La malhonnêteté est une grave maladie qui empoisonne la vie des autres, et nous empoisonne. Il vaut mieux que les guéris soignent les malades plutôt que les malades contaminent les guéris. Vous ne croyez pas ?

 

3éme précepte : S’efforcer de ne pas avoir une méconduite amoureuse.

 

C’est très malsain, ça pousse à mentir tout le temps. Cela peut faire énormément de peine. La douleur morale est souvent plus grande que la douleur physique. Il faut « s’efforcer » de ne jamais jouer avec les sentiments des autres.

 

4éme quatrième précepte : S’efforcer de ne pas mentir.

 

S’il y a tant de problèmes dans notre monde aujourd’hui, c’est en grande partie à cause du mensonge. Ce précepte semble d’une grande simplicité, mais il est aussi le plus facile à transgresser. Pourtant, il n’y a que des avantages à le respecter.

Lorsque l’on ment, même très peu, personne ne peut nous faire confiance, ceux qui aiment ce qui est juste et sage nous éviteront et nous serons poussé à rencontrer plus facilement des personnes qui ont l’habitude de faire de mauvaises choses. Par contre, si nous nous entrainons à être toujours sincère et à ne jamais dire volontairement des choses fausses, nous aurons beaucoup à y gagner : nous aurons plus d’amis, on nous écoutera mieux, on nous confiera des choses intéressantes, on aura plaisir à nous aider, etc.

 

5éme précepte : S’efforcer de ne pas consommer d’alcool, et plus largement, tout ce qui est toxique.

 

Par exemple, nous pouvons prendre des médicaments, mais seulement pour soigner un problème de santé, sinon, c’est dangereux. En plus de détruire la santé, l’alcool ou une autre drogue (n’importe laquelle) peut pousser à faire des mauvaises actions, souvent irréparables, sans qu’on s’en rende compte.

Qui a t-il de plus important que d’avoir l’esprit clair et le corps sain ? Même la cigarette est un poison qu’il vaut mieux éviter, car ça n’apporte que des inconvénients, y compris pour l’entourage.

 

À propos des 5 préceptes

 

Il y a des gens qui font « avec une grande dévotion » de grandes cérémonies et de belles offrandes dans les temples en Thaïlande, et dans d’autres pays bouddhistes, mais qui ne respectent pas les 5 préceptes bouddhistes. Ils n’accumulent aucun mérite et ce qu’ils font compte donc pour du vent ! C’est exactement comme votre voiture : si son moteur est usé, rouillé, mal assemblé, privé de certaines pièces essentielles à son bon fonctionnement, ou sans carburant, vous aurez beau prendre soins de sa carrosserie, lui faire une belle peinture, ça ne servira à rien, parce que votre voiture ne pourra jamais rouler correctement.

« Pour les bouddhistes, le respect des 5 préceptes est vraiment essentiel; quoi qu’ils fassent dans la vie, ce sont les bases de la sagesse ».

 

J’espère que cette publication vous a plu. Je vous invite à la partager. Lisez aussi nos autres publications sur le bouddhisme en Thaïlande:

 

 

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Sources:

http://bica-vipassana.blogspot.com/

https://www.montchardon.fr/

https://dhammadana.fr/

http://www.karma-euzer-ling.org/

www.renaissance65.fr/

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