Le coronavirus fait baisser le baht et fragilise l'économie thaïlandaise

Le coronavirus fait baisser le baht et fragilise l’économie thaïlandaise

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Le baht thaïlandais s’oriente à la baisse sur fond de coronavirus.

 

Le baht thaïlandais s’oriente à la baisse sur fond de coronavirus.

Le baht thaïlandais s’oriente à la baisse sur fond de coronavirus.

 

Les prochains jours vont êtres décisifs pour la banque centrale de Thaïlande qui va devoir évaluer les conséquences du coronavirus sur l’économie thaïlandaise. Le baht thaïlandais s’oriente à la baisse sur fond de coronavirus.

(L’Article contient les mesures spécifiques au sujet du Coronavirus prises par la Thaïlande).

Depuis 2019, la devise thaïlandaise était devenue la plus performante d’Asie, avec une hausse de 9% (plus du double de son principal proche rival, le peso philippin). La crise du coronavirus en Chine pèse désormais sur l’économie thaïlandaise.

 

La baisse des recettes du tourisme chinois pourrait s’élever à 84 milliards de bahts

 

Interrogés par Bloomberg, les économistes prévoient qu’il atteindra 30,2 pour un dollar d’ici la fin de l’année 2020.

Le tourisme chinois a rapporté près de 552 milliards de bahts à la Thaïlande en 2019, ce qui représente plus du quart du total des recettes du tourisme du royaume. Le gouverneur de la Tourism Authority of Thailand a revu ses prévisions à la baisse pour 2020, déclarant que les arrivées chinoises chuteront d’environ 70% au cours des prochains mois en raison de l’interdiction des voyages organisés, suite à l’épidémie du coronavirus en Chine. La baisse des dépenses touristiques chinoises pourrait atteindre les 84 milliards de bahts.

Le baht thaïlandais est passé de la devise asiatique la plus performante en 2019 à la dernière place en janvier 2020. Terminer au milieu du peloton pourrait être le meilleur que l’on puisse attendre en 2020 d’après Blomberg.

En 2019, la poussée de 9% de la monnaie au cours de la période de 12 mois était du plus du double de celle de son plus proche rival, le peso philippin. C’est une menace pour la compétitivité économique du pays qui a tiré le signal d‘alarme à Bangkok.

Le gouverneur de la Banque de Thaïlande, Veerathai Santiprabhob, a informé le marché dans une récente interview que cette année sera différente. Il prévoit de freiner le baht en assouplissant les restrictions sur les dépôts en devises, en permettant aux exportateurs de conserver une plus grande partie de leurs revenus à l’étranger et en permettant aux compagnies d’assurance d’augmenter leurs investissements à l’étranger.

 

Pour la banque centrale, ce n’est pas la seule chose qui s’apprête à freiner le baht

 

Selon Kobsak Pootrakool, secrétaire du Conseil des ministres de l’économie, la baisse des exportations, la baisse des prix agricoles et la baisse du nombre de visiteurs internationaux menacent la croissance au cours des 12 à 18 prochains mois.

L’apparition d’un nouveau coronavirus en Chine pourrait aggraver les problèmes de l’industrie touristique clé. Les voyageurs chinois sont les plus gros consommateurs étrangers en Thaïlande, représentant environ 30% des recettes touristiques l’année dernière, selon les données du gouvernement jusqu’en novembre. Une irrégularité de vote au Parlement a retardé l’approbation du budget annuel. Cela peut nuire à la croissance économique si les dépenses publiques sont retenues trop longtemps.

Pendant ce temps, de profondes divisions politiques pourraient dissuader les entrées de fonds de l’étranger, et les plans largement annoncés de la chaîne de supermarchés britannique Tesco Plc pour vendre ses opérations thaïlandaises ont également détruit la devise.

« Nous nous attendons à ce que le baht se ramollisse dans les mois à venir – il est surévalué sur la base de nos modèles », a déclaré Chang Wei Liang, macro stratège chez DBS Bank Ltd. à Singapour. «Le gouvernement a également fait part de ses inquiétudes concernant le baht fort, freinant les gains.»

 

En tant qu’administrateur, je tiens à préciser que cet article est destiné à vous tenir informé sur l’évolution du baht. En aucun cas, nous ne pouvons nous réjouir de la situation sanitaire dramatique vécu par le peuple chinois.

 

LA THAÏLANDE A MIS EN PLACE DES MESURES DE PRÉCAUTIONS

 

La Thaïlande a pris des contrôles afin de détecter les cas suspects en provenance de la Chine, notamment une recherche systématique de fièvre et de symptômes respiratoires à l’arrivée dans les aéroports internationaux (Suvarnabhumi, Don Mueang, Phuket, Chiang Mai, Krabi). Ils étendus à tous voyageurs en provenance de Chine et non plus uniquement aux voyageurs en provenance de Wuhan, de Canton (Guangzhou, ) et de Changchun.

Les mesures de dépistage sont étendus aux professionnels du tourisme en contact avec les voyageurs chinois. “Nous devons surveiller les Thaïlandais qui sont en contact dans leur métier avec les touristes étrangers, particulièrement avec les touristes Chinois. Cela implique la mise en garde des guides touristiques. Si des guides ont des symptômes comme de la fièvre, de la toux et/ou des maux de gorges, nous devons contrôler qu’ils n’ont pas contracté le coronavirus”, explique Tanarak Pipat, directeur général adjoint du Département du contrôle des maladies.

Toutes les compagnies aériennes ont également pris des mesures de précaution très sévères sur les lignes aériennes desservant la Chine ( suppression de repas chauds, des couvertures, des journaux et magazines à bord, etc. La compagnie nationale Thaï Airways procède systématiquement à la désinfection de ses avions en provenance de Chine ou d’une zone à risque.

Tous les grands centres commerciaux dans les principaux sites touristiques thaïlandais ont mis en place des mesures d’hygiène strictes.

Dans les transports en commun (bts, etc.), la régularité du nettoyages des voitures  a fortement augmenté, a déclaré le ministère des Transports.

Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

Les coronavirus sont une grande famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume (certains virus saisonniers sont des coronavirus) à des pathologies plus sévères comme le MERS ou le SRAS. Le virus identifié en Chine est un nouveau coronavirus. Il a été dénommé 2019-nCoV.

Quel est le mode de transmission ?

Les premiers cas recensés sont des personnes s’étant rendues directement sur le marché de Wuhan (fermé depuis le 1er janvier) : l’hypothèse d’une maladie transmise par les animaux est donc privilégiée. Compte tenu des nouveaux cas rapportés par les autorités sanitaires chinoises depuis le 19/01, la transmission interhumaine est aujourd’hui avérée.

L’évolution des connaissances dans les prochaines semaines permettra d’en savoir plus sur les modes de transmission de ce virus, son niveau de transmissibilité, sa virulence, le délai d’incubation et la source animale de contamination.

La source animale du virus pourrait-elle inclure en théorie de la viande ou du poisson cuits et tous types d’animaux ?

Quand la viande est cuite, les virus sont détruits. La consommation de produits animaux peu ou pas cuits, incluant le lait et la viande, présente un risque important d’infection par une grande variété d’organismes susceptibles de causer des maladies chez l’Homme.
Les produits animaux préparés de manière appropriée, en les cuisant ou les pasteurisant, peuvent être consommés mais doivent aussi être conservés avec soin, pour éviter une contamination croisée avec de la nourriture non cuite.

Le coronavirus peut-il être transmis par l’eau ?

A ce jour, il n’a pas été rapporté de contamination par l’eau. Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement animale, mais la source n’est pas encore identifiée.

Est-ce que le 2019-nCoV survit dans le milieu extérieur ?

Au vu des données disponibles sur la survie des coronavirus dans le milieu extérieur (quelques heures sur des surfaces inertes sèches) et compte tenu des temps et conditions de transport avec la Chine, le risque d’être infecté par le nCoV en touchant un objet importé de Chine est considéré comme extrêmement faible.

Les mesures d’hygiène standard (lavage des mains, nettoyage de surfaces) sont efficaces.

Le virus peut-il se transmettre par les fluides sexuels ?

Il n’y a aucun élément en faveur d’une transmission par les fluides sexuels à ce stade.

Y a-t-il des mesures particulières pour les médicaments produits en Chine ?

Il n’y pas de restrictions particulières concernant l’utilisation des médicaments provenant de la Chine

Peut-on « tuer » le virus ?

On n’a pas encore de données pour ce nouveau coronavirus, mais on raisonne pas analogie avec les autres coronavirus. L’ensemble des produits de désinfection virucides sont efficaces. C’est le cas des solutions hydroalcooliques pour l’hygiène des mains ou des produits de désinfection utilisés pour les dispositifs médicaux et les produits d’entretien pour l’environnement, notamment l’eau de javel ou les produits hydroalcooliques.

Quels sont les symptômes de l’infection respiratoire

En l’état actuel des connaissances, les symptômes principaux sont la fièvre et des signes respiratoires de type toux ou essoufflement. Dans les cas plus sévères, le patient peut présenter une détresse respiratoire aiguë, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multi-viscérale pouvant entraîner un décès.

Quelle est la gravité de la maladie ?

Parmi les cas rapportés à date, plusieurs patients ont développé une forme sévère de la maladie, dont certains sont décédés.
L’information disponible suggère que le virus peut causer des symptômes similaires à ceux d’une grippe modérée, mais aussi des symptômes plus sévères. La maladie peut également progresser dans le temps chez un patient. Les patients présentant des maladies chroniques pré-existantes (telles qu’hypertension, maladies cardiovasculaires, diabète, maladies hépatiques, maladies respiratoires) semblent plus susceptibles de développer des formes sévères, de même que les personnes âgées.

L’analyse des informations disponibles sur les cas actuels et les nouveaux cas permettra d’accroître les connaissances sur la maladie.

Quelle est la contagiosité de la maladie ?

La transmission interhumaine est avérée mais le nombre de cas secondaires liés à un cas initial n’est pas encore déterminé. Des investigations sont en cours pour déterminer le degré de contagiosité et les modes de transmission. Des cas intra-familiaux sont décrits et certains soignants ont été contaminés en ne respectant pas les précautions d’hygiène de type gouttelettes (modèle grippe)

A partir de quelle distance une personne peut-elle contaminer les autres ?

La maladie se transmet par les postillons (éternuements, toux). On considère donc que des contacts étroits sont nécessaires pour transmettre la maladie. Il y a contact étroit pour une personne ayant partagé le même lieu de vie que la personne malade lorsque celle-ci présentait des symptômes (famille, même chambre d’hôpital ou d’internat) ou ayant eu un contact direct, en face à face, à moins de 1 mètre de la personne malade au moment d’une toux, d’un éternuement ou lors d’une discussion en l’absence de mesures de protection efficaces.

Que faire si on a été en contact avec une personne non symptomatique venant d’une zone touchée ?

A ce jour, la contagiosité pendant la période d’incubation n’est pas avérée, nous n’avons pas assez d’éléments de preuve en ce sens. Nous suivons avec attention l’avancée des connaissances sur ce nouveau virus afin d’adapter nos procédures à tout nouvel élément.

Peut-on prédire l’évolution de l’épidémie ?

Les autorités sanitaires suivent attentivement l’évolution de la situation dans le monde. Il est bien sur trop tôt pour avoir des certitudes.

Qu’est-ce qu’un cas autochtone ?

Un cas autochtone est une personne qui développe la maladie et pour laquelle on n’a pas de notion de voyage dans la zone à risque. Un cas autochtone a été détecté en Allemagne.

Est-ce que c’est grave ?

Cela signifie que l’on peut rentrer dans une nouvelle phase de la propagation de la maladie, sur un territoire jusqu’alors indemne. Cela n’implique pas obligatoirement d’augmentation de la gravité clinique. En revanche, le nombre de cas pourrait s’accroître.

Cela pourrait-il arrivait en France ?

Le risque provient du contact potentiel d’une personne en France avec un cas importé, c’est-à-dire ayant contracté la maladie dans une zone à risque. C’est pourquoi les autorités sanitaires françaises ont instauré des mesures pour détecter au plus tôt et isoler les cas confirmés si nécessaire, afin d’éviter tout contact avec une population indemne.
Malgré tout, on ne peut exclure à 100% l’éventualité d’une transmission sur notre territoire français.

Le diagnostic et la prise en charge

 

Comment est établi le diagnostic des pneumonies à coronavirus ?

Le diagnostic est suspecté devant des signes d’infection respiratoire chez une personne revenant de Wuhan dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes, conformément à la définition de cas de Santé publique France.

Un examen biologique spécifique est nécessaire à la confirmation de l’infection au 2019-nCoV. Un examen de détection rapide a été développé par le centre national de référence des virus respiratoires. A ce jour, il est pratiqué par le CNR (Institut Pasteur), les Hospices civils de Lyon et l’hôpital Bichat. Il est en cours de déploiement dans d’autres laboratoires de biologie médicale.

Quelle est la procédure de prise en charge pour les cas suspects en France ?

Le cas suspect identifié par un professionnel de santé est signalé au 15. La SAMU se met en lien avec l’infectiologue le plus proche. A l’issue d’un questionnaire, le cas est classé en possible ou exclu. S’il est un cas possible, il est alors pris en charge et isolé dans un service d’infectiologie. Si une infection à coronavirus est exclue, il est pris en charge par son médecin traitant, comme habituellement.

Quels sont les traitements disponibles ?

A ce jour, aucun traitement spécifique n’a été identifié pour ce nouveau coronavirus. Plusieurs traitements, actuellement utilisés dans d’autres pathologies virales, sont en cours d’évaluation, en France et en lien avec l’OMS, pour être utilisés contre le 2019-nCoV. Dans l’attente, le traitement est symptomatique.

 

Les recommandations pour les voyageurs

 

Quelles sont les consignes pour les personnes qui partent en voyage ?

Les conseils aux voyageurs sont réévalués en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique internationale et des recommandations de l’OMS. Ils sont disponibles sur le site diplomatie.gouv.fr (conseils aux voyageurs)

Faut-il utiliser un masque ?

Le port du masque chirurgical est recommandé pour les personnes malades qui ont des symptômes c’est-à-dire quand elles toussent ou éternuent pour éviter de diffuser la maladie par les postillons (voie aérienne).
Le port de ce type de masque par la population non malade afin d’éviter d’attraper la maladie ne fait pas partie des mesures barrières recommandées et son efficacité n’est pas démontrée.
Les professionnels de santé en contact étroit avec les malades pour les soins disposent d’équipements de protection spécifiques.

Y a-t-il des restrictions de voyage ?

Non. Actuellement, l’OMS, dans le cadre du Règlement sanitaire international (RSI), ne recommande aucune restriction de voyage ou de commerce.

Quelles sont les consignes au retour d’un voyage ?

Un accueil spécifique des voyageurs est mis en place aux aéroports de Roissy et de Saint-Denis de la Réunion pour les vols en provenance de Chine, Hong-Kong et Macao. Cet accueil est assuré par des personnels d’association agréées de sécurité civile, en lien avec le service médical de l’aéroport et renforcé de professionnels médicaux et paramédicaux issus de la réserve sanitaire du ministère chargé de la Santé.

Si vous revenez d’une zone où circule le virus, en cas de symptômes d’infection respiratoire (fièvre, toux, difficultés respiratoires) dans les 14 jours suivant le retour en France, il est recommandé de contacter rapidement le Samu Centre 15 en faisant état des symptômes et du lieu de séjour. Ne pas se rendre chez son médecin traitant ou aux urgences, pour éviter toute potentielle transmission.

Comment sont pris en charge les éventuels patients symptomatiques à l’aéroport de Roissy ?

Ils sont pris en charge par le service médical d’urgence de l’aéroport. Puis ils sont isolés et pris en charge, comme tout cas possible, par le SAMU Centre 15, conformément aux procédures en vigueur.

En date du 24/01, les liaisons aériennes et ferroviaires en provenance de Wuhan ont été suspendues.

Quelles sont les mesures mises à en place à l’aéroport ?

Un accueil spécifique des voyageurs est mis en place aux aéroports de Charles De Gaulle et Saint Denis de La Réunion pour les vols en provenance de Chine, Hong-Kong et Macao.
Cet accueil est assuré par des personnels d’associations agréés de sécurité civile, en lien avec le Service médical de l’aéroport renforcé de professionnels de santé médicaux et paramédicaux issus de la réserve sanitaire du Ministère chargé de la santé.
Des flyers en 3 langues (français, anglais et mandarin) sont remis à tous les passagers pour leur indiquer la conduite à tenir en cas d’apparition de symptômes, de façon à assurer une détection rapide d’éventuels nouveaux cas de coronavirus sur le territoire.
Les personnels mobilisés pour cet accueil se tiennent à la disposition des voyageurs pour répondre à leurs interrogations.

Qu’est-ce qu’une urgence de santé publique de portée internationale ?

La déclaration d’une USPPI est une mesure de reconnaissance des risques nationaux et régionaux éventuels et de la nécessité d’intensifier et de coordonner l’action pour les gérer.
Pour la France cela signifie
• Mettre en alerte le système de santé (Agences régionales de santé, agences nationales de sécurité sanitaire, SAMU, Etablissements de soins, professionnels de santé) et diffuser rapidement toutes les informations nécessaires à garantir une prise en charge optimale des malades.
• Renforcer l’information et la sensibilisation de la population pour s’assurer de son engagement et de sa pleine participation à la stratégie de riposte.
• Renforcer le dépistage sur le territoire national pour garantir qu’aucun contact n’est oublié et améliorer la qualité du dépistage moyennant une amélioration du partage des informations avec les équipes de surveillance.
• Renforcer la surveillance en vue de réduire le délai entre la détection et la prise en charge des malades et leur isolement.
• Mettre en place des autorisations exceptionnelles pour les médicaments et les vaccins qui n’auraient pas d’autorisation de mise sur le marché (AMM).
• Mettre en œuvre rapidement les stratégies vaccinales susceptibles de faire reculer la propagation de cette maladie telles que les recommande le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) de l’OMS sur la vaccination.
• Continuer à collaborer et à améliorer la coordination avec les Nations Unies et les partenaires, créer un environnement propice pour les opérations de santé publique, pour accélérer les efforts de lutte contre la maladie.

Quelles sont les mesures décrites dans le Règlement sanitaire international et qui pourraient être prises si la situation s’aggravait ?

Les mesures temporaires que l’OMS est susceptible de prendre sont listées dans les articles 15 à 18 du Règlement sanitaire international (2005).

 

Les recommandations sur le territoire français

 

Quelle est la situation en France ?

Au 29 janvier, 5 cas d’infection à 2019-nCoV ont été confirmés sur le territoire français. Quatre de ces cas sont pris en charge à Paris, un autre à Bordeaux. Tous sont originaires ou on séjourné récemment à Wuhan.

Quelle est la surveillance des cas possibles mise en place sur le territoire français ?

La surveillance des cas possibles est assurée par Santé publique France.

Quelles sont les recommandations sanitaires pour la population en France ?

A ce stade, il n’y a pas de recommandations particulières pour la population.
Comme pour l’épisode actuel de grippe saisonnière, les mesures barrières (tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, porter un masque, se laver régulièrement les mains) sont efficaces.

Faut-il porter un masque ? Si oui, quel type de masque ?

Le port du masque chirurgical (que l’on trouve en pharmacie) pour les personnes malades fait partie des gestes barrières recommandés pour limiter la propagation des virus hivernaux.

Quelles sont les consignes dans les transports en commun en France ?

Il n’y a pas de consignes particulières à ce jour. Comme pour l’épisode de grippe saisonnière, les « mesures barrières » (tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, porter un masque, se laver régulièrement les mains) sont efficaces.

Si cas suspect, comment est effectué le transport du malade potentiel ?

Les patients potentiellement touchés par le 2019-nCoV sont pris en charge dans l’un des établissements identifiés sur le territoire français pour la prise en charge des cas possibles et confirmés de Mers-Cov. Le transport du malade potentiel est effectué par le SAMU.
Dans les établissements de santé identifiés pour la prise en charge des cas possibles et confirmés, les patients sont en effet placés à l’isolement dans des chambres dédiées.

Comment va se passer le rapatriement des Français qui sont basés à Wuhan ?

Le gouvernement français procède à une opération de rapatriement des Français qui le souhaitent par voie aérienne directe depuis Wuhan, accompagnée par une équipe médicale composée d’une vingtaine de personnes, en relation avec les autorités chinoises.
A leur arrivée sur le territoire national les personnes concernées seront confinées dans un lieu d’accueil pendant 14 jours, période maximale d’incubation du virus, sous le contrôle d’une équipe médicale de la Croix Rouge.
Dans le cadre du mécanisme européen de coordination, les vols de rapatriement sont également proposés à l’ensemble des autres ressortissants européens qui le souhaitent.

Les personnes bénéficiant du rapatriement sont-elles malades ?

L’ensemble des rapatriés du premier vol sont des personnes asymptomatiques, elles ne présentent donc pas de symptômes du virus. Par mesure de précaution l’ensemble des rapatriés seront pris en charge par une équipe médicale de la Croix-Rouge dans un lieu d’accueil confiné pendant 14 jours, période maximale d’incubation de la maladie.
Les éventuels ressortissants français en Chine présentant des symptômes de la maladie pourront bénéficier d’un rapatriement par vol sanitaire pour être hospitalisés en France.

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