Pollution de l’air à Chiang Mai : la ville classée la plus polluée au monde
A l’approche de Songkran, la pollution de l’air à Chiang Mai est préoccupante
Les habitants de Chiang Mai sont excédés face au smog persistant et toxique qui étouffe la région. La ville vient d’être classée ville la plus polluée au monde, pour la quatrième année consécutive. A l’approche de Songkran, la pollution de l’air à Chiang Mai est préoccupante. Des camions ont pulvérisé de l’eau sur le sol mardi devant le monument le plus visible de la ville de Chiang Mai, la porte Thapae, afin de convaincre l’action publique. Des mesures jugées inefficaces à Bangkok.
Les niveaux de pollution dans la province sont devenus «très malsains» depuis quelques jours
Les étudiants universitaires protestent et les médias sociaux attirent l’attention des responsables pour leur manque de réaction au cours d’une semaine qui a vu la ville de Chiang Mai classée « ville la plus polluée du monde pour la deuxième journée consécutive mercredi ». La densité de particules a atteint plus de 200 microgrammes par mètre cube, selon l’organisation de surveillance AirVisual.
Parmi les frustrations exprimées par la population, il y a ce sentiment que ce qui est soudainement devenu une priorité dans la capitale Bangkok semble ignoré dans le nord du pays, même s’il souffre déjà de l’air vicié depuis des années.
Les étudiants de l’Université de Chiang Mai ont organisé mardi une manifestation sur le campus, dans laquelle ils ont offert des masques aux esprits dans un sanctuaire. «Nous voulons un air pur», et plus de la pollution de l’air à Chiang Mai lit-on sur un panneau.
Le nord et le nord-est sont étouffés par la fumée toxique saisonnière principalement causée par le brûlage de déchets agricoles et agricoles, qui a fortement augmenté à la veille de la mise en vigueur d’une nouvelle interdiction. La pollution a également augmenté à des niveaux « insalubres » ce matin à Loei, Khon Kaen, Chiang Rai, Nan, Prae, Mae Hong Son et Lampang.
Le gouverneur Suppachai Iamsuwan a abordé le problème dans une déclaration publiée en ligne hier soir. Tout en insistant sur le fait que tout a été mis en œuvre pour résoudre le problème, il a imputé la pollution aux conditions météorologiques et aux provinces voisines. Il a ajouté que la qualité de l’air s’améliorerait dans trois jours en raison de la chute de la pression atmosphérique. Il a proposé des solutions telles que pulvériser davantage d’eau dans l’air, sensibiliser davantage les zones rurales et interdire la combustion à l’air libre. Cela ne semblait pas rassurer les résidents.
Chiang Mai, étranglée par la brume, continue de plaider de toute urgence pour que des masques pour le visage de grade N95 soient distribués à 500 000 citoyens, ainsi que des purificateurs d’air pour la mise en place de «salles blanches» dans 230 hôpitaux.
La chambre de commerce de Mae Hong Son, voisine, a lancé un appel similaire. La société peut être contactée 053 612 999.
Le gouverneur de Chiang Mai, Supachai Iamsuwan, a officiellement lancé un appel aux dons samedi 30 mars 2019
Les donateurs peuvent déposer les masques et les purificateurs offerts au bureau de la santé ou au complexe du gouvernement sur le chemin Chotana.
Dans les salles blanches installées dans les hôpitaux communautaires et les établissements de santé de tambon pour les personnes souffrant de pollution, des feuilles de filtre à air sont insérées dans des grilles de ventilateur.
Le bureau de santé surveille la pollution de l’air à Chiang via le centre d’indexation de la qualité de l’air (CMAQHI). Des dispositifs DustBoy qui mesurent la situation en temps réel, ont été installés dans des hôpitaux communautaires. Les niveaux critiques sont rapidement signalés au public, a indiqué la source. Le site Web du CMAQHI (cmaqhi.org) dimanche à 9 h indiquait des niveaux dangereusement élevés de PM2,5
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Source : Nation Multimédia.com
